Le Dr. Alexandre Salmanov est le créateur des bains hyperthermiques, qui ont une action très importante sur les capillaires. Les capillaires sont les parties du système sanguin, intermédiaires entre les artérioles et les veinules, qui irriguent toutes les cellules de notre corps. En chauffant le corps, les capillaires se dilatent et retrouvent un fonctionnement normal, permettant une alimentation correcte des cellules environnantes. De fait, ce traitement permet un rajeunissement du corps. Mais il nécessite un équipement spécifique pour arriver aux résultats.
Alexandre Salmanoff est né en Russie en 1875.
Après des études de médecine à l’université de Moscou, il poursuivit ses études en Allemagne, où il obtint son doctorat. Vers 1905, il avait déjà obtenu 3 doctorats (Allemagne, Russie et Italie). Puis, il séjournât en Italie, où il dirigeât un hôpital dans une ville thermale.Il y acquit une notoriété internationale.
Pendant la première guerre mondiale, il rejoignit la Russie. Il reçut le grade de général du service médical et dirigeât le travail des hôpitaux de campagne mobiles et des trains hôpitaux.
A cette époque, la principale stratégie de soins consistait en des bains froids et des douches écossaises, avec des séquences et températures très précises. Les médicaments n’existaient quasiment pas (à l’exception de l’aspirine qui débutait). Seule la pharmacopée végétale pouvait venir en aide.
En 1918, après la Révolution d’Octobre, le nouveau gouvernement reconnu et salua son travail. Ainsi, Vladimir Lénine le nomma à la tête du département de toutes les stations thermales du pays. De par son expérience, A Salmanoff fut également nommé président de la Commission d’État pour la lutte contre la tuberculose. La même année, il fut invité à soigner Mme Kroupskaïa (l’épouse de Lénine) et Mme M. Ulyanova, devenant aussi le médecin personnel de la famille Oulianov. Il obtint un laissez-passer au Kremlin (jouissant d’un accès illimité), et devint presque membre de la famille Lénine.
En 1921, le Dr. Salmanoff partageât avec Vladimir Lénine ses réflexions sur l’insuffisance et les lacunes de ses connaissances médicales dans le domaine thermal, et repartit à l’étranger.
Suite à la mort de Vladimir Lénine, il ne revint jamais en URSS.
Il s’installa à Berlin jusqu’en 1936, puis à Paris, où il y résidât et travaillât jusqu’à sa mort, en 1964.
A. Salmanoff fut très intéressé par les travaux d’August Krogh, prix Nobel de médecine en 1920 pour la découverte des capillaires et leur fonctionnement.
La genèse des bains hyperthermiques
Il modifia donc sa stratégie de soins, passant des bains froids et douches écossaises aux bains chauds, qu’il a trouvée plus efficace, au vu de leur action sur les capillaires et la circulation sanguine en général. « Des troubles de la circulation sanguine provoquent des maladies. Si celle-ci est restaurée, l’organe se guérira lui-même ! » a écrit le Dr. A. Salmanoff. Cette méthode est appelée maintenant « capillothérapie ». A. Salmanoff pensait que l’amélioration du fonctionnement des capillaires pouvait avoir un impact sur de nombreuses maladies et réduire le vieillissement.
Puis, il développa des huiles de bains à partir d’extraits de plantes diverses, qu’il mélangeât avec de l’essence de térébenthine de Mélèzes de Sibérie, déjà très utilisée dans la pharmacopée Sibérienne. Ces 2 types d’huiles, appelées « Bain jaune » et « Bain blanc » sont restées, avec des variations de composition bien sûr, et passées dans la pharmacopée actuelle des Naturopathes. Il observa que ce type de bains, couplée à l’utilisation de ses huiles rajeunissait les corps, redonnant de nombreuses années d’espérance de vie.
Il testa ses bains et soignât ainsi de nombreuses personnes tout au long de sa vie.
Dans les années 1950, il écrivit 2 livres en français, Le Miracle de la vie et Secrets et Sagesses du corps, sous-titrés la Médecine des Profondeurs. Michel Dogna, écrivain médical et Naturopathe, a fait rééditer récement ces deux livres. Je le remercie très sincèrement pour nous avoir transmis cet impressionnant savoir, et qui me permet de renouer avec la santé.
Alexandre Salmanoff est mort en 1964 à Paris, où il a pratiqué jusqu’à ses derniers instants.
Données bibliographiques issues de la bibliographie d’Oxana Gravilova et de mes lectures des livres d’A. Salmanoff.