Pour améliorer votre santé sûrement, 3 actions à mener:

• Modifier votre alimentation en suivant le protocole du Dr Jean Seignalet,
• Prendre, si nécessaire, des oligo-éléments selon les recommandations du Dr Jacques Ménétrier,
• Prendre des bains hyperthermiques, ils régénèrent le corps.

Santé et alimentation, est ce compatible de nos jours?

De longue date, que l’on attribue généralement à l’époque d’Hippocrate (460-377 A J-C), l’alimentation est au cœur de la santé.

Mais qu’en faisons-nous ?

A priori, pas grand-chose.

De nombreux médecins se sont penchés sur ce problème, proposant l’un telle recette, un autre une autre, généralement pour des maladies données et plutôt clairement identifiées (diabète, maladies cardiaques, arthroses et arthrites, voire cancers…).

Ce qui a participé à la confusion et à l’approche très morcelée et parcellaire du corps humain.

Un axiome de base est que la nourriture est saine quand elle est réalisée à partir de composants supposés « sains », tel le pain par exemple.

Et que la maladie est liée à un mauvais fonctionnement du corps humain. Mauvais fonctionnement, certes, mais à cause de quoi?

Est-ce bien le cas ?

Que faire pour retrouver sa santé?

D’après ma propre expérience, nous devons revoir tous nos préjugés et revenir aux fondamentaux:

• Le corps est un tout, composé de 10000 milliards de cellules certes, mais fonctionnant comme une seule. Chaque jour, des centaines de millions de cellules sont détruites et reconstruites.
• Toutes nos cellules ont le même ADN, donc les mêmes réactions vis à vis du milieu extérieur,
• L’alimentation est, avec la respiration dans une moindre mesure, la principale cause des perturbations que le corps doit assimiler, transformer, utiliser et éliminer. Par exemple, faites le calcul vous même, c’est facile, nous ingérons durant toute notre vie de 300 à 500 fois notre poids (liquides et solides).
• Notre ADN n’a pas évolué comme a évolué notre alimentation. Les clefs qui étaient capable de ramifier les chaînes alimentaires de l’époque ne sont plus capables de préparer l’alimentation moderne. Par exemple, une cuisson trop importante transforme les protéines et les lipides et empêchent leur assimilation.
• Certains produits (gluten, lait et produits dérivés) modifient la perméabilité de notre intestin, laissant transiter des molécules qui ne seront pas assimilées, mais stockées « dans un coin », car non éliminables non plus.
• Le sucre raffiné modifie notre écosystème intestinal, le transformant en ennemi plutôt qu’en allié.
• La pression démographique humaine raréfie les nutriments disponibles et nécessaires à notre cycle vital. Il en est de même de l’agriculture intensive.

En tenant compte de ces éléments, nous ne pouvons porter qu’un autre regard sur l’interférence entre alimentation et santé. Grâce aux travaux des médecins cités ci dessous, j’ai pu retourner une situation que les médecins allopathiques considèrent comme inéluctable. Quand on a une sclérose en plaque, elle ne peut qu’évoluer vers une fin dramatique. Ce n’est pas le cas, chacun peut faire de même, en suivant quelques règles simples. Ces règles sont liées à l’expérimentation, mais sont nécessaires, à vie, car c’est notre corps qui ne peut pas ingérer tout ce que nous lui faisons avaler. Il faut arrêter de martyriser notre corps!

La majorités des maladies sont provoquées par une inadaptation de notre bagage génétique à notre nourriture. Changeons de nourriture, et le corps se guérira de lui même. Cela peut prendre un certain temps, car il faut tenir compte de l’ancienneté de la « pollution »…et du potentiel réparateur de notre corps, qui est pour chacun de nous différent. Cette guérison n’en est pas une réellement. il faut la considérer, comme les médecins en font une distinction, comme une rémission. Car, sitôt le corps sera de nouveau confronté à une alimentation inadéquate, les problèmes ressurgiront inexorablement. Ce problème est lié strictement à notre bagage génétique, et nous ne pouvons pas le modifier.

Dans mon cas, j’ai appliqué successivement, au moment où j’en découvrais l’existence, les méthodes de ces médecins décisifs.

Mais une logique inexorable existe et doit être respectée:

• Modifier son alimentation, pour cela, suivre les recommandations du Dr. Jean Seignalet,
• Complémenter avec des oligo-éléments, selon le Dr. Jacques Ménétrier,
• Remettre son corps en marche grâce aux bains hyperthermiques, invention du Dr. Alexandre Salmanoff.

Des médecins décisifs:

Le Docteur Jean Seignalet :

Dans les années 1970-1980, le docteur J. Seignalet, se posait les questions suivantes : pourquoi assiste-t-on (dans les années 1970-1980) à une telle augmentation des maladies articulaires et cardiaques (arthroses, arthrites, maladies cardiaques…) ? Quelles peuvent en être les causes ?

Le Dr. Jean Seignalet était, à l’époque, un médecin référent pour le choix des donneurs compatibles pour les greffes de rein. Il a étudié de manière très approfondie les problèmes de compatibilité et leurs traceurs humains, les HLA1 et HLA2. Il en était devenu un de nos principaux spécialiste.

Tout est très bien expliqué dans son livre, version longue, L’Alimentation ou la Troisième Médecine.

La cause est une alimentation inadaptée… à notre corps

Il est arrivé à cette conclusion simple : puisque le corps n’évolue pas aussi vite, hormis peut être à cause des mutations d’origine chimiques ou aux radiations, mais dans ce cas les perturbations sont plus généralement graves, voire mortelles, la cause réside dans la principale cause environnementale à l’homme : l’alimentation, avec un facteur déclenchant, le stress.

Il a constaté que la nourriture, elle, a fortement évolué. Les céréales ont été transformées pour donner des « caractéristiques » plus intéressantes pour les transformateurs, mais pas obligatoirement pour les consommateurs. S’intéressant aux régimes de nos ancêtres « primitif », d’où l’introduction du terme « paléo », il en a conclu qu’il faut revenir à un régime alimentaire qui corresponde aux possibilités d’assimilation, de digestion, de notre corps, plutôt qu’essayer de forcer nos corps à manger…n’importe quoi.

Jean Seignalet a donc proposé de supprimer le gluten, les produits laitiers, les sucres raffinés, de cuire à basse température, de consommer des huiles vierges (de première pression à froid), des aliments non pollués (« bio »), de boire de l’eau filtrée : voir son livre pour plus de détails

Il a testé ses principes sur un nombre respectable de patients (voir les annexes publiées dans son livre), et en 15 ans, il a pu soulager de nombreux patients.

Son protocole alimentaire est simple, je préfère parler de protocole car il n’impose pas particulièrement tel ou tel repas, ou tel type de repas, mais des principes à suivre.

J’ai donc suivi ses recommandations. Pendant plus de 6 mois, je n’ai pas vu d’amélioration de ma sclérose. A le lire, j’étais ce qu’il appelle un non répondant.

Par hasard, par chance, j’ai pris des oligo-éléments 8 mois plus tard, et, au bout de 3 mois après les premières prises, mon corps a commencé à réagir. Lentement, mais sûrement.

Et la Dr. Terry Wahls?

La Dr. T. Wahls a suivi un chemin parallèle. Elle a commencé par la suppression du gluten et des produits laitiers, mais, à la lecture de son livre, je ne suis pas sûr qu’elle ait appliqué la « consigne » pour la cuisson à la lettre. T. Wahls a pris un autre chemin, durcissant son protocole et se forçant à consommer une quantité impressionnante de légumes et de fruits. Elle a rencontré le Dr. Jacques Ménétrier sur un autre chemin, ainsi que les nombreuses personnes qui ont eu le courage de la suivre.

Car pour moi maintenant, il est évident que l’alimentation est Le facteur prépondérant dans nos problèmes de santé. Qu’il faut suivre le chemin débroussaillé par le Dr. J. Seignalet, et le continuer avec celui de la Dr. T. Wahls, ou faire comme moi, s’appuyer sur les expériences et recommandations du Dr.  J. Ménétrier, qui, je pense, peuvent traiter plus de cas et plus facilement.

Il est très curieux de noter que J. Ménétrier et J. Seignalet ont exercé à peu près en même temps, J. Ménétrier était en fin de carrière, mais que leurs expériences n’ont pas été conjuguées. Que de pertes de temps, pour nous, les malades !

Le Docteur Jacques Ménétrier :

Dès la fin des années 1940, en France, le Dr. Jacques Ménétrier s’intéresse à la transition entre santé et maladie, sans pour autant remettre en question l’alimentation en tant que telle. On doit bien manger ! Et les maladies étaient toujours des considérées comme des aléas, bien que certains médecins aient déjà identifié une cause possible, une interférence entre l’environnement et l’humain, appelé le « terrain ».

Ses résultats et principes sont consignés dans ses livres, notamment la Médecine des Fonctions, publié en 1974. D’après ses expériences, menées avec de nombreux médecins en France dans les années 1950-1960, il a établi que lorsque on donne les oligo-éléments correspondants à la diathèse identifiée, le corps se rééquilibre tout seul et peut revenir à un état de santé initial. Bien sûr, il faut agir dès les premiers symptômes révélateurs, qui sont d’après lui…la fatigue et les premières douleurs. Il fallait aussi « mieux » manger.

Ce médecin a étudié la transition entre l’état de santé et de maladie. Pour le faire court, il a défini 5 états, appelés « diathèses », qui sont des transitions avant les maladies déclarées, et qu’il a associé expérimentalement à des groupes d’oligo-éléments :

• Le Manganèse seul,
• Le Cuivre Or Argent,
• Le Manganèse Cuivre,
• Le Manganèse Cobalt,
• Le Zinc Cuivre ou le Zinc Nickel Cobalt.

Les diathèses sont rarement « pures », il faut traiter dans ce cas la diathèse la plus évidente et traiter le reste ensuite.

Les oligo-éléments sont donnés en quantité infinitésimales : il l’a déduit de ses essais cliniques. Les quantités sont égales au nombre atomique de l’élément, mesurées en micro gramme. Par exemple, pour le manganèse, le dosage est de 25 micro grammes. A ces doses, les traitements sont totalement inoffensifs, mais terriblement efficaces.

Puis, après son décès, cette approche est tombée dans l’oubli, mais est récupérée plus ou moins par la médecine Naturopathique.

Le Dr. Alexandre Salmanoff

Si l’alimentation et les oligo-éléments ont un rôle décisifs dans la santé et son maintient, malheureusement, ces « outils » ne sont pas suffisants pour récupérer une « santé » acceptable après de nombreuses années d’intoxication.

Car il faut le dire et le répéter, le corps humain n’est pas fait pour absorber tout et n’importe quoi. Ce qu’il ne peut pas traiter est stocké et participe à la dégradation générale du corps en ralentissant les signaux de régulation (le téléphone cellulaire), voire bouchant des capillaires. Des zones du corps se retrouvent donc sans oxygénation, sans alimentation et sans signaux régulateurs.

Mais pour réaliser un tel nettoyage, il est indispensable d’utiliser un équipement, car le processus de bain hyperthermique est difficile à réaliser seul dans son bain.

Quand le cerveau vient à l’aide

Je ne remercierai jamais assez ces médecins qui, sans leurs écrits, ne m’aurait pas permis de revivre à peu près normalement. Je n’en ai pas encore fini avec mes problèmes de santé, car, à y regarder de près, j’en avais accumulé tout une palanquée, depuis très longtemps.

En y combinant les bains hyperthermiques, outil très puissant, petit à petit, mon corps reprend vie.

Surtout, il ne faut pas négliger le rôle de l’état d’esprit. J. Seignalet a montré que le stress et un facteur déclenchant un grand nombre de maladies. Un état d’esprit positif, l’humour, le rire aident. Je vous recommande le livre de Kelly A. Turner, Les 9 clefs de la rémission (Radical Remission), et le livre de Caroline Simonds et Bernie Warren, Le Rire Médecin : Journal du docteur Girafe. Le rire, la bonne humeur sont des outils indispensables à la bonne santé.